C’est l’alpha et l’oméga ! Pour être un bon runner, il faut d’abord se montrer endurant. Et cela s’apprend, se développe, se peaufine. Runers.fr vous dit comment…
1 . Avoir foi en vous
La patate, c’est maintenant ! Courir longtemps, de plus en plus longtemps, suppose de sortir de ses gonds, de projeter son corps dans un univers où le temps prend une autre signification. Courir longtemps est toujours un voyage au centre de soi-même. Pas inquiétant si les premières fois sont dures, limite violentes. L’endurance s’apprend. Ecole de la patience. Zen !
Le plus : faire la paix avec chaque composante de votre vie lorsque vous courez longtemps. Etre en mouvement constitue la plus belle des parenthèses. Vous courez. Vous êtes bien. Vous êtes libre.
2 . Avoir un parcours (si possible étalonné) en tête
Futé, pour aller au bout de soi, de fuir la routine et le petit bout de chemin radoté à longueur de semaines ! Courir plus longtemps, c’est courir ailleurs, partir à l’aventure. L’idéal est de savoir tout de même où l’on met les pieds et mesurer à l’avance le nombre de kilomètres qui sera effectué. Ne pas hésiter à vérifier, d’un coup de vélo préalable, la nature exacte du terrain et les difficultés qui vous attendent.
Le plus : éviter de courir sur des circuits qui vous obligent à aligner des tours et des tours. Mentalement, il est plus difficile de ‘faire de la distance’ en répétant sans cesse le même parcours qu’en déclinant une seule boucle.
3 . Accepter l’aide de runners plus expérimentés
Le running participe d’une tradition orale et gestuelle. D’autres que vous – bien avant vous – ont appris à courir longtemps. Très longtemps. Il est important de prendre conseil. D’écouter les anciens. Au besoin, de suivre leurs foulées. C’est en se nichant dans le cœur d’un petit groupe que l’on se surprend à durer longtemps sans même sentir les kilomètres passer…
Le plus : trouver un groupe de coureurs dans sa région (club, association…) qui courent en nature le week-end et se joindre à eux le temps s’assimiler les trucs de la longue distance.
4 . Valider une allure (et s’y tenir)
Pas question, surtout au début, de tenter de varier les allures. Courir longtemps, en endurance, participe d’une parfaite connaissance de soi. Il faut donc trouver son rythme. Valider le tempo dans lequel vous vous sentez bien, en osmose totale avec les éléments. Votre respiration doit être calme. Vous ne devez percevoir aucun choc, aucune violence. Vous êtres en endurance. Vous êtes chameau, dauphin, libellule…
Le plus : parler à haute voix, même à soi-même, à intervalles réguliers. Si vous ne pouvez tenir une conversation, c’est que ça va trop vite. Pensez long, pensez endurance…
5 . Apprendre à se ravitailler (intelligemment)
Pas question, à moins d’avoir une connaissance parfaite de son autonomie, de partir à l’aventure pour plus d’une heure de running sans avoir un gel ou une barre dans une poche. L’hydratation est aussi une priorité. Attention aux abus. Buvez régulièrement. Mais ne buvez pas trop. Particulièrement des boissons énergétiques. Écoutez votre corps.
Le plus : composer le menu du dîner de la veille des séances en endurance afin de faire le plein de glycogène. Et prenez un petit déjeuner équilibré, facile à digérer au moins une heure avant de débuter la séance longue. Ne pas courir à jeun lorsqu’on s’apprête à effectuer un effort supérieur à une heure.
6 . Marcher ? Et pourquoi pas !
Courir longtemps est une épreuve. Physique et mentale. Il faut tenir sur ses jambes. Il faut tenir dans sa tête. Le principal est de ne pas capituler. D’aller au bout de l’effort programmé. Logique que le désir de marcher s’insinue jusqu’à devenir impérieux. Y céder n’est pas dramatique. C’est même souvent le meilleur moyen de durer beaucoup plus longtemps. Mais il faut savoir repartir. Courir à nouveau…
Le plus : lorsque les jambes deviennent vraiment trop lourdes, se servir du chrono et valider des séquences du type : 3min de course, 1min de marche. Tenir ainsi jusqu’au bout de la séance.
7 . Penser à une récompense
Il y a des moments où il faut s’accrocher aux branches ! Courir longtemps peut devenir inquiétant, comme contre nature. Apprendre à durer, c’est apprendre à s’oublier et, d’une manière transversale, à dialoguer autrement avec soi-même. Oui, vous êtes admirable dans l’effort ; oui, vous méritez une récompense. Pensez-y pour avancer encore ! Et choisissez le petit truc qui vous fera vraiment du bien. Vous y avez droit.
Le plus : aucune récompense n’est plus savoureuse, plus indispensable, plus en cohérence avec l’effort qui vient d’être accompli qu’une vraie sieste. Au lit, sous la couette, sommeil court mais profond. Récupérez. Vous êtes un champion !
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